Quelle efficacité pour les appâts non toxiques ?

Dans une démarche combinée de réduire l’impact environnemental des traitements et de trouver une solution face au phénomène avéré de résistance des rongeurs aux matières actives utilisées, l’Europe a réduit drastiquement en 2017 les AMM des produits anticoagulants.

En 2019, l’ANSES (Agence Nationale de sécurité de l’alimentation) est allée plus loin que les directives européennes en limitant la mise en place d appâtages permanents d’anticoagulants pour protéger des installations.

Quelles en sont les conséquences ?

L’utilisation de produits anticoagulants est autorisée lors d’infestation avérée. Dans ce cas, le prestataire doit assurer une surveillance hebdomadaire, jusqu’à la fin de l’infestation, dans une limite de 35 jours.

Les appâts toxiques sont alors remplacés par des appâts non toxiques qui permettent de mettre en place une surveillance.

Naturellement, ces appâts n’étant pas létaux, la fréquence de surveillance des pièges doit être accrue, les populations de rongeurs ayant des cycles de reproduction particulièrement rapides.

Ces éléments étant rappelés, il convient d’indiquer que l’utilisation de matières toxiques en intérieurs était déjà fortement restreinte voir bannie au sein des entreprises agroalimentaires et pharmaceutiques. Le changement pour les usines réside donc sur les postes d’appâtages extérieurs.

Quelles sont les solutions de substitution ?

Il existe plusieurs solutions, en voici 2 :

–       Le piégeage :

Cela peut être des plaques de glue, qui imposent toutefois des grandes souffrances aux animaux, et qui peuvent piéger d’autres espèces que celles qui sont visées. Il est également à prévoir qu’en cas de capture, il faut remplacer la plaque, ce qui est souvent laissé sous la responsabilité du client.

Il est également possible d’utiliser des pièges mécaniques ou par noyade. Ces dernières solutions sont coûteuses et ne s’imposent qu’en cas de forte infestation.

Enfin, il est possible de mettre en place des pièges à électrocution.

–       La mise en place d’un système de détection.

La tendance est à l’utilisation d’appâts connectés, qui signalent les passages de rongeurs.

Il est également possible de détecter, avec le contrôle d’appâts non toxiques, leur consommation témoignant de présence de rongeurs.

Quelles sanctions en cas du maintien d’utilisation de produits toxiques ?

En dehors des sanctions prévues par le Code de l’environnement aux professionnels qui ne respecteraient pas ces pratiques, les clients ne sont pas exposés à des sanctions en tant que telles. En revanche, pour les sites faisant l’objet d’audits (filières alimentaires et pharmaceutiques), la conséquence peut-être la notification d’une non-conformité majeure, pouvant aboutir à l’arrêt de l’activité le temps que la non-conformité soit réglée.

Que préconisons-nous ?

Nous avons généralisé une approche respectueuse de l’environnement dès 2006, en évitant l’application de produits toxiques de manière généralisée. Ainsi, l’utilisation d’appâts non-toxiques aux fins de détection est une pratique à laquelle nos techniciens sont formés et nos clients habitués.

Par cette approche environnementale, récompensée par l’obtention de la certification ISO 14001, Abioxir a séduit de nombreux clients, tant dans les industries agroalimentaires ou pharmaceutiques, mais également dans les secteurs de la distribution, de la logistique, ou des CHR.

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